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30 avril 2007

Les femmes s'en mêlent – The Slits, Ebony Bones, 586 – La Maroquinerie – 26 avril 2007

A ce jour, la soirée du 26 est certainement une des plus réussie - au moins une des plus cohérentes - de ce festival.

Ceci étant posé, essayons de démonter pourquoi il y a un rapport entre le rock psyché-no wave de 586, le glitter-ska d’Ebony Bones et le retour des seules, des vraies, des uniques « Ab Fab » punks : les Slits !

Avec 586, on est au début des 80’s, quelque part entre Paris, Londres et Berlin.

Ils ont construit un vrai show, avec un aspect théâtral - le plus étonnant étant que ça fonctionne !

Musicalement, 586 renoue avec cette tentative de funk blanc, bancal et timide, issu du post punk. Quelques lignes de basse piquées sur un vieil album de Chic, et hop !

Pendant tout leur show, je me suis demandé qui ils me rappelaient. A la fin, j’ai compris : le Rocky Horror Picture Show ! Mais ne me demandez pas pourquoi.

hornht0Ebony Bones, c’est le flash total, c’est Brixton, c’est Notting Hill, c’est un Londres de rêve.

C’est trois chanteuses, dans des costumes à peine plus sobres que ceux de Patti LaBelle au milieu des années 70.

C’est une façon de conjuguer Gary Glitter et le ska (la preuve que c’était possible !). Et c’est aussi la meilleure façon de retrouver le sourire, maintenant, en 2007.

23694Avec les Slits, on entre dans un autre registre. Celui des semi-légendes punks. Semi-légende, car les Slits n’étaient pas un groupe de premier plan, à l’époque.

Cependant, elles étaient là, au cœur du truc, tournant avec les Clash ou les Pistols, et apprenant la grammaire reggae auprès des sound systems antillais.

Elles sont bien sûr restées farouchement attaché à cet esprit rebelle, je m’en foutiste, et festif, du punk rock.

En assistant à un concert des Slits, aujourd’hui, on comprend mieux comment s’est opéré le mélange des cultures blanches et jamaïcaines, vers 76/77. Cette voie qu’ont suivie aussi les Clash. Que les Slits aient été les premières - comme elles le prétendent - ou non, n’étant pas le problème…

Pour vous expliquer à quoi ressemblent les Slits, sur scène, je vous demanderai d’imaginer cinq Moe Tucker. Elles ont, en effet, dans leur façon d’aborder la musique, ce même sérieux, cette même candeur, ce même dévouement. Et c’est très beau à voir (et à entendre).

Alors, prêts pour le « Retour des Fentes géantes » ?

Pierre Mikaïloff

A regarder

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Commentaires
P
oui, sûrement, mais je ne l'ai pas. <br /> je découvre généralement les groupes en live, avant d'écouter leurs albums...
F
est ce que les ebony bones ont sorti un album si oui lesquel
P
James Chance, demain, au Tryptique
A
Lesquels ?
P
c'est vrai, des bons concerts partout ! pourvu que ça dure...
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