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1 mai 2007

Les femmes s'en mêlent – Electrelane – Gomm – Tender Forever – La Cigale – 27 avril 2007

A peine remis de ma rencontre de la veille avec Ari Up (notre relation platonique dure depuis 1978, le seul problème étant que je n’ai jamais eu l’occasion de la rencontrer, ce qui ne facilite pas les rapports humains, vous en conviendrez), je plonge dans l’enfer moite de la Cigale.

Nous sommes le 27 avril, il est 19h30, et tout le monde est à la bourre.
Je suis néanmoins assez fier de moi, parce qu’en chemin, j’ai fait la course avec Natacha, d’A.S. Dragon. Elle en rollers, moi en bike, et force est d’avouer que j’ai gagné ! Notamment quand nous avons abordé la rue des Martyrs, qui comme chacun sait, est assez pentue.

tenderforever3Bref, je suis en train de reprendre mon souffle, auprès d’une Lucky et d’une bière fraîche, quand Tender Forever fait péter le MacBook sans crier gare.

Son show est captivant. On se demande pendant environ deux secondes si c’est du premier ou du second degré (de l’art ou du cochon ?), et puis, à partir du moment où elle nous demande de l’applaudir pendant qu’elle boit une gorgée d’Evian, c’est gagné.

Parce qu’en plus d’être dotée d’une dose d’humour que le hasard a refusé au commun des mortels, Mélanie Valera sait aussi écrire des mélodies originales et rêveuses et pratique l’art de la « danse » comme personne - une autre de ses vocations, comme elle le précisera plus tard.

J’insiste, son show est drôle, visuel, bourré de trouvailles. Elle dégage à la fois une violence, de la chaleur et… de l’amour !

Et puis, comme Iggy Pop, elle se jette dans la foule à la fin.

Passer sans transition de Tender Forever à Gomm est un peu difficile. Voire impossible. Leur rock hypnotique, dur, tendu, est hors de propos pour l’heure. A revoir dans d’autres circonstances, parce que ça a l’air vraiment très bien. Et puis ces gens ont l’air sincère.

La conclusion de cette soirée, Electrelane, est plus convenue. Back to the nineties, le gros son de My Bloody Valentine et toutes ces choses…

Leur look est étrange. On a l’impression de voir des filles de 20/25 ans qui s’habilleraient comme des collégiennes de Sainte-Croix-de-Neuilly. Le concept m’échappe, je l’avoue. J’ai beau chercher, je dois pas avoir les clés pour comprendre la démarche.

Je suis reparti en répétant cette question lancinante : « Où sont les chansons ? Mais où sont les chansons, bordel ?… » Et nul n’avait la réponse.

Restait plus qu’à mettre une pièce dans le juke box et à réécouter « Typical Girls ».

Pierre Mikaïloff

A regarder



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