En pleine descente : Babyshambles live ( ?) à l’Olympia
Quand les Babyshambles sont montés sur la scène de l’Olympia, ce 14 janvier, Blog up y croyait dur comme fer. Un bon album à défendre, un Pete « en bonne santé », des comptes-rendus positifs de la tournée anglaise. Bref, la soirée s’annonçait belle.
Malheureusement, ça n’a pas duré longtemps, au bout de quelques secondes, des problèmes techniques ont interrompu le premier morceau, ainsi que le suivant (le tube « Delivery » en plus). Ensuite, jamais Blog up n’a réussi à revenir dans le concert, le groupe non plus d’ailleurs et la salle se forçait à l’enthousiasme.
Au moins, celai a permis à Blog up d’être moins impliqué et de se rendre compte des faits suivants :
- le groupe a un petit son incapable de remplir l’espace. Bonne chance à nos amis qui iront au Zénith,
- Les trois-quarts des morceaux sont en fait limite cabaret jazz.
- Il n’y a aucune vraie tension
- Les meilleures chansons sont sur le premier album qui a un son nul.
- Un concert à écouter assis,
- Ni punk, ni vraiment pop, à la limite reggae-folk, la prochaine étape, c’est destination boboland.
- Ca s’est un peu réveillé à la fin avec une belle version de « There She Goes », et en final « Fuck Forever » ;
Bref, vous l’aurez compris, Blog up s’est limite ennuyé et une fois de plus, le groupe a une excuse. Avant, c’était problèmes de drogues, maintenant, c’est problème technique. Ce qui donne un concert frustrant pas du tout à la hauteur des albums et encore moins de la légende qui entoure Pete Doherty. Et plus ça va, plus Blog up a envie d’ajouter que Doherty rime peut-être avec junkie mais aussi avec hippie.
Alexander Grove
A Barcelone, il y a quelques jours et c’est mieux qu’à Paris