Irish blood, english heart and italian shoes
Morrissey, c’est la classe. Manifestement ce n’est pas la viande qui fait grossir. Momo n’en mange pas mais doit sûrement compenser par un régime pizza-pâtes pour avoir cet embonpoint post-quarantaine. Malgré cela, l’émigré transalpin reste toujours élégant et fait passer Aldo Maccione pour un ouvrier du bâtiment endimanché.
Morrissey, c’est le mystère. Le chanteur précieux est toujours resté secret sur sa non-sexualité. On ne lui connaît pas la moindre liaison. Sa meilleure idée fut certainement de nous dire, il y a 20 ans, que sa copine était dans le coma. Depuis, délicatesse oblige, c’est motus et bouche cousue.
Morrissey, c’est la star. Enfant naturel de deux icônes, James Dean et Oscar Wilde, le petit Steven joua très tôt à la poupée new-yorkaise. Mais plutôt que de monter sur scène maquillé comme un camion volé, Moz préféra se tortiller en balançant des glaïeuls au public pour devenir culte aux quatre coins du monde.
Tout ça pour vous dire que le Pasolini anglais, qui a annoncé un prochain album pour 2008, sera dès janvier en tournée en France. Les plus optimistes parlent d’une tournée d’adieux. Les plus pessimistes pensent toujours à une reformation des Smiths. A moins que ce soit l’inverse.
Bunganow Bill
A regarder