Presqu'un cliché
Cela devient presqu’un cliché de dire que Franz Ferdinand n’aurait jamais existé sans Josef K (et les Fire Engines).Cela est d’autant plus flagrant à l’écoute de ce disque. Publiée sur Domino records, cette compilation est donc un juste retour d’ascenseur, et accentue l’influence considérable que Josef K a eu sur la pop-rock des deux dernières décennies. Pete Doherty devrait également payer son tribut aux écossais.
Comme toute compilation qui se respecte, Entomology a ses défauts, mais, mêlant singles, extrait d’albums (dont le rare « Sorry for Laughing ») et Peel sessions, mais donne néanmoins un très bon aperçu, la carrière du groupe étant très courte, de la musique de Josef K. Intransigeant, limité techniquement, disco et révolutionnaire, le son de Josek K marque « Entomology ». Un bémol tout de même pour le design de l’objet qui laisse entendre que Josek K pourraient être enfermés dans un musée auquel il n’appartiennent pas. Leur musique est, en effet, aussi vivante aujourd’hui qu’il y a 25 ans.
Un disque recommandé pour un groupe indispensable.
On peut trouver de nombreuses rééditions CD sur le label LTM, mais difficiles a trouver et chères.
A visiter : le site de Josek K et le site du label de Paul Haig