1987, L’acid-house monte en puissance en

1987, L’acid-house monte en puissance en Angleterre, la Haçienda de Manchester se remplit et certains membres des groupes locaux  comme Les Smiths (excepté Morrissey) la fréquentent. Cette même année, Johnny Marr, guitariste, compositeur du groupe et fan de Keith Richards, déclare qu’il n’a pas monté un groupe de rock pour faire des reprises de Lulu (une des nombreuses idoles 60’s de Morrissey). Après avoir, fin 1986, collaboré avec Billy Bragg, il s’isole a Los Angeles et en août 1987 annonce qu’il ne fait plus partie des Smiths. En septembre, l’un des groupes les plus influents de la scène indépendante n’existe plus.
Au même moment sort leur dernier album studio Strangeways here we come, ainsi nommé en référence à la prison de Manchester. L’album fait suite à une série de singles impeccables depuis The Queen Is Dead (Panic, Ask, Shoplifters of the world unite, Sheila take a bow, Girlfriend in a coma), et malgré la tristesse suivant la séparation du groupe, l’attente des fans est grande.
Malheureusement, les divergences entre Morrissey, pilier de l’intégrité musicale du groupe, et Marr, voulant tenter d’autres expériences, sont de plus en plus grandes : la légende veut qu’ils ne se soient pas croisés pendant l’enregistrement. De plus, Andy Rourke traîne toujours ses problèmes de drogues.
L'album déçoit à la première écoute. Un ou deux titres sont faiblards et sentent le remplissage. Certains morceaux comme  Girlfriend in a coma  et I won’t share you par exemple, sortent du lot, mais ne parviennent pas à masquer une atmosphère générale pesante, proche de la fin de règne et de l’amertume.
La fin du groupe est réellement consommée. Marr va partir former Electronic avec Bernard Sumner et Morrissey se lance en solo. La place est libre pour Madchester.

A ECOUTER : des extraits
A LIRE : les textes de Strangeways here we come