Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
blog up
3 octobre 2007

Babyshambles - Shotter’s Nation

Depuis 5 ans, quand Blog Up pense au Pete Doherty musicien, il l’associe à trois choses : mélodies, passion et énergie.
517o1ffTTbLAprès une écoute attentive de « Shotter’s Nation », il révise grave son jugement. En fait, cet album provoque pire que l’ennui mais l’indifférence. Heureusement le livret est très joli, ca fait passer le temps.

Les mélodies ? Aucune chanson ne se détache de l’ensemble.  Passion et énergie ? Peut-être, les recherches sont en cours.
Tout s’annonçait pourtant bien : un groupe soudé, une Pete relativement clean, un producteur de renom (Stephen Street : Smiths, Blur). On s’attendait à un classique de pop anglaise. Et on l’a mais sous la forme de devoirs réalisés par un élève sage et appliqué alors que Blog up préfèrera toujours une fumisterie arrogante.

Prenons un autre groupe sujet à polémique : The Twang. Pour cause gros son, de refrains démagogiques et de beauf attitude, on est en droit d’haïr l’album. Mais à cause de ses auteurs, de leurs influences étranges à la limite du goût de chiottes, de leur hooliganisme, leur musique est tout simplement plus intéressante (et plus drôle) à écouter. A coté, Babyshambles, c’est le groupe de vieux pro qu’assurent, mais en a-t-on vraiment besoin ?

Voilà bien le problème en fait, les Babyshambles vous offrent un album de qualité, bien produit mais sans saveur. Peut-être que pour la santé mentale (et financière) de Pete Doherty, c’est un bien. Pour Blog Up, et ça lui crève le cœur de l’écrire, ça lui évoque surtout une vieille chanson produite, justement, par Stephen Street « That Joke isn’t Funny Anymore ».

Alexander Grove

A visiter : le myspace

Publicité
Commentaires
L
Un commentaire plus juste que ceux que j'qi trouvés ici:<br /> <br /> http://www.rollingstone.com/artists/babyshambles/albums/album/16528261/review/16927869/shotters_nation
L
Evidemment, si on juge ce CD à l'aune des Clash, ça n'a rien à voir. Sauf que figurez-vous, ce sont les Clash qui me déçoivent de plus en plus. <br /> <br /> Non, Shotter's Nation est bien et vos critiques à côté de la plaque. D'accord, ce CD ne construit pas un univers musical complet comme on aurait pu l'attendre, mais il fait preuve de beaucoup de qualités, d'une grande finesse. Il faut l'écouter plusieurs fois pour saisir ce qui fait son unité, ce qui en fait un jalon nouveau dans l'hitoire du groupe.<br /> <br /> En tout cas, ç'a a été un véritable coup de coeur au premier morceau. Vous en attendez des choses qui n'y sont pas, et du coup non seulement vous êtes déçus, mais en plus incapables d'entendre ce qui s'y trouve vraiment. Laissez les Babyshambles et Doherty à ceux qui les aiment, et restez-en aux Clash.
R
A Genève aussi, l'album déçoit. Dans le quotidien Le Temps du 13 octobre, Olivier Horner écrit :<br /> "(...) Pour ce deuxième disque plaisant mais sans géniales fulgurances, on notera que Doherty revisite une fois de plus l'histoire de la pop anglo-américaine en version accélérée. Tout est habile, amène, mélodique, joliment chanté mais peine à s'extirper du rabâchage habituel de la brit-pop. Quelques excellentes chansons pleines de vague à l'âme (dont «There She Goes» et «Lost Art of Murder») se détachent de ce concentré épuré de Clash et de Kinks, avec haltes du côté des Smith et Morrissey. Efficace certes mais peu aventureux au royaume des Beatles. Dans sa volonté d'exorciser ses démons (l'amour, l'Angleterre et la drogue), ce Shotter's Nation où la plume de son ex-fiancée, Kate Moss, est créditée à trois reprises, on escomptait un réel supplément d'âme et d'obsessions, du venin, de l'effronterie de la part de Pete Doherty."<br /> <br /> Les activités annexes de la vie de Doherty - je veux dire à côté de son job de songwriter : pipeulisation, pécho de la dope, procès, embrouilles, détox,... - ont tellement empiété sur son talent qu'il peine à retrouver le bon filon, celui qui a fait le succès des Kinks, Blur, Clash, etc. La solution ? Une VRAIE retraite d'une année ou deux; on oublierait le sujet des tabloïds pour retrouver (peut-être) le compositeur inspiré, peut-être.<br /> <br /> RC
R
A Genève aussi, l'album déçoit. Dans le quotidien Le Temps du 13 octobre, Olivier Horner écrit :<br /> (...) Pour ce deuxième disque plaisant mais sans géniales fulgurances, on notera que Doherty revisite une fois de plus l'histoire de la pop anglo-américaine en version accélérée. Tout est habile, amène, mélodique, joliment chanté mais peine à s'extirper du rabâchage habituel de la brit-pop. Quelques excellentes chansons pleines de vague à l'âme (dont «There She Goes» et «Lost Art of Murder») se détachent de ce concentré épuré de Clash et de Kinks, avec haltes du côté des Smith et Morrissey. Efficace certes mais peu aventureux au royaume des Beatles. Dans sa volonté d'exorciser ses démons (l'amour, l'Angleterre et la drogue), ce Shotter's Nation où la plume de son ex-fiancée, Kate Moss, est créditée à trois reprises, on escomptait un réel supplément d'âme et d'obsessions, du venin, de l'effronterie de la part de Pete Doherty.<br /> <br /> Les activités annexes de la vie de Doherty - je veux dire à côté de son job de songwriter : pipeulisation, pécho de la dope, procès, embrouilles, détox,... - ont tellement empiété sur son talent qu'il peine à retrouver le bon filon, celui qui a fait le succès des Kinks, Blur, Clash, etc. La solution ? Une VRAIE retraite d'une année ou deux; on oublierait le sujet des tabloïds pour retrouver (peut-être) le compositeur inspiré, peut-être.<br /> <br /> RC
S
Plus je l’écoute, plus je le trouve super : c’est un disque de mods, et c'est dommage que Grove qui ne l’ai pas compris.<br /> Ils passent à Paris le 14 janvier à l’olympia, j’y serai.
Publicité
Archives
Publicité