Money, get back
Depuis trop longtemps déjà, l’industrie du disque, angoissée, tente de faire du neuf avec du vieux. Le CD, à l’aube de sa disparition, est malgré tout encore béni de ceux-là qui nous poussent à (r)acheter des disques d’autrefois.
Pour le 40ème anniversaire du pop-psyché ‘The piper at the gates of dawn’, le premier album de Pink Floyd (vous savez, le groupe que l’on doit détester pour rester crédible) presque entièrement écrit et composé par Syd Barrett (vous savez, le dingo que l’on peut admirer tout en restant crédible), EMI sort un triple CD comprenant l’album original en mono et en stéréo, des inédits, et surtout les premiers 45t du groupe jamais réédités en CD depuis. Il était temps.
Parce que quelqu’un attendait ça ? non, personne, tout le monde s’en fout. Les fans ? Les jeunes ? Hum… pas sûr, plutôt les vieux en fait. Alors pourquoi en parler ? Pour les 45t on vous dit, et pour la première fois sur votre lecteur CD. L’idéal, pour le consommateur (et sa bourse), eut été de sortir un simple CD des singles. Mais bon, les millionnaires (milliardaires ?) aussi ont des impôts à payer, alors…
Bunganow Bill
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