Les mots de l'été # 4 : Holiday
De Polnareff aux Bee Gees, que n’a-t-on pas parlé de vacances. Rêvées, elles sont devenues payées avant que ne soit donné congé au gouvernement qui les avait instituées deux ans à peine auparavant. A mois qu’aux premiers jours d’une nouvelle aube, il s’en soit allé rejoindre la providence d’un jour de chance.
Mais revenons en à nos moutons, ceux qui ourlent d’écume les rouleaux estivaux. « Tiens toi mal et porte toi bien » avait longtemps rougeoyé à l’horizon avant que le soleil ne se couche la nuit dernière. Dans l’attente certainement de l’éclosion d’une nouvelle nouvelle vague, l’ancienne, la new wave, ayant disparue corps et biens avant de devenir cold quelques mois seulement après qu’on soit rentré dans l’hiver.
La recherche du paradoxe se trouvait face aux reflets de ses contradictions. Fallait-il se mettre en quarantaine de la réalité tant qu’il n’aurait pas trouvé sa voie sur le chemin de la liberté ou la postérité ne serait-elle le fruit que d’un simple jeu d’écritures comptables ?
L’insouciance des jours heureux du début des trente glorieuses ferait désormais l’objet d’une traduction littérale en jours sacrés. Holy days, dont une démoniaque horloge biologique interne rythmerait les saisons sans possibilité de déroger à la règle selon laquelle serait venu le temps des rires et des chants comme le serinait un célèbre générique d’émission pour enfants…..
Restent ces fruits étranges chantés par Billie Holiday dont le corps suspendu aux branches des arbres se balance en contre jour.
FBA
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