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3 juin 2007

The Skatalites – Ball of Fire

Quand en 1998, le groupe enregistre cet album, une partie des membres de la formation originelle s’est égayée pour des raisons diverses, folie et/ou décès ou encore limite d’âge. Il faut dire que leurs premiers enregistrement sous le nom de Skatalites datent de 1964, époque où musiciens de jazz à la déjà longue carrière, il se réunissent sous la direction de Don skatalitesDrummond compositeur inspiré et tromboniste et se verront employés par Coxsone Dodd de Studio One, Duke Reid de Treasure Isle et bien d’autres encore. Le groupe va avoir une durée de vie très courte puisqu’à peine un an après (août 1965) il se sépare, Don Drummond étant accusé du meurtre de sa femme et envoyé en hôpital psychiatrique et des problèmes d’ego entre musiciens se faisant jour.

Ils ont néanmoins eu le temps de graver des dizaines de titres dont quelques uns ont ou vont marquer les esprits occidentaux «  Man in the street » ou la reprise du thème des canons de Navaronne dans sa version ska.

Ceux qui peuvent être considérés comme un super groupe puiqu’il s’agissait de réunir la crème des musiciens de l’île de la Jamaïque, auront l’occasion de se retrouver par la suite à l’occasion de tournées et enregistrements mais sans Bob Drummond qui s’est suicidé en 1969. De super groupe qu’il était à l’origine, The Skatalites va devenir après 1998, année de la disparition ou du retrait des derniers membres fondateurs du groupe, une marque de fabrique synonyme de bel ouvrage et de prestations scéniques vraiment péchues.

Pour l’enregistrement de « Ball of Fire », The Skatalites a invité Ernest Ranglin, émérite jazzman jamaïcain, qui confie volontiers à qui veut l’entendre qu’il est l’un des inventeurs de ce rythme que l’on appelle ska. Encore une fois la paternité du genre fait débat. Une chose est sûre, Ernest Ranglin était l’arrangeur du premier hit ska connu en Europe « My Boy Lollipop » de Millie Small, enregistré à l’époque par le méconnu label Island Records de Chris Blackwell.

Son jeu de guitare sur « Ball of Fire » vient aérer tout en lui conférant une belle ampleur la toujours impeccable rythmique soutenue par l’excellente section de cuivres. Un réel moment d’harmonie musicale. Il faut croire quels que soient les interprètes que la règle qui anime ce groupe depuis toujours est la perpétuelle recherche d’une grande fraîcheur destinée à rendre leur musique la plus dansante et festive possible.

FBA

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