Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
blog up
20 août 2006

1989, l’Acid-House est à son maximum, Manchester

GettingAwayWithIt

1989, l’Acid-House est à son maximum, Manchester en plein boom. Deux légendes vivantes du rock indie : Johnny Marr (Smiths) et Bernard Sumner (New Order), lassés de leurs groupes respectifs, lassés de la scène indépendante décident de faire le single pop parfait sous le pseudo d’Electronic. Aidés en cela par les Pet Shop Boys qui passaient par là, Getting Away with It est effectivement la bombe qu’on peut attendre d’une telle équipe, même s’ils peuvent remercier le Love My Way des Psychedelic Furs pour, disons, l’inspiration. Mais, honnêtement, c’était vraiment un vrai tube pop mérité.
Deux ans plus, tard, après quelques concerts, le premier album d’Electronic arrive enfin chez les disquaires, précédé d’un autre single monumental Get The Message. A ce moment là, Madchester est déjà fini même si personne ne s’en rend compte. Cet album est étonnant : quasiment pas de guitares, des mélodies réduites à leurs plus simples expressions, et même du rap sur certains morceaux. Les fans de Closer et The Queen is Dead se détournent du groupe.
Les autres notent que le meilleur morceau Patience of a Saint, en plus des deux déjà cités, est une autre collaboration avec les Pet Shop Boys. Quant au reste, Blog Up ne s’en rappelle pas bien mais c’était cool. En fait, il l’a écouté quasiment tous les jours de cette année 91. Vu les gens qui jouent dessus, Blog Up  admirait la démarche de ne pas se laisser enfermer dans une image indie déjà désuète pour aller dans l’electro naissante (à l’époque, l’équivalent du punk). Blog Up était fan mais franchement, il n’ose pas vous recommander cet album mais n’hésitez pas pour les singles.
Le hasard a voulu qu’en deux jours de décembre 1991, Blog Up a successivement vu Nirvana et Electronic en concert. Autant Blog Up s’est senti étranger à Nirvana, autant il a un excellent souvenir d’Electronic au Palace (avec 808 State en DJ), Johnny Marr était tout en blanc, magnifique, Barney chantait presque avec enthousiasme ! Et le son parfois un peu petit de l’album était transformé en gigantesque dance-machine. C’était vraiment un concert génial mais c’était aussi la fin d’une époque.

A ECOUTER ET A VOIR : la video

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité