C’est dimanche et Blog Up regarde sa discothèque.

5 mars 2006

C’est dimanche et Blog Up regarde sa discothèque.

C’est dimanche et Blog Up regarde sa discothèque. Tiens ? Qu’est-ce donc qui dépasse ? Ouh là ! Bonne pioche ! Le premier album de Devo. Ah Devo ! 1978, l’after-punk !
ça doit être bien minable aujourd’hui se dit Blog Up en posant le disque sur sa platine.
(A ce moment là, une fracture spatio-temporelle se produit direction septembre 1978)
Dés les premiers accords d’Uncontrollable Urge, Orphan se disait que regarder le journal TV sans le son mais en fumant une JPS était ce qu’il y avait de plus proche du suicide. La reprise de Satisfaction l’invitait à la danse avec des mutants de tout sexes. Mongoloïd était un hymne à la déshumanisation : Orphan adorait, il était évident que l’expérience humaine avait atteint ses limites. Come Back Jonee était le Johnny B. Goode de l’avant-guerre nucléaire. Quant à Gut Feeling. Non, Orphan n’avait rien à dire sur ce morceau. Il était trop : c’était la bande du crash d’une navette spatiale. La bande son de la mort du rêve américain. Orphan tendit la main vers son téléphone…
(fin de la fracture spatio-temporelle)
Après écoute en 2006, Blog Up a envie de vous dire que le premier album de Devo est une merveille de rock’n’roll trash.. Mais, sensation étrange, pourquoi cette envie de relire Növövision ?