Richard Thompson passe par Paris ce lundi, à la

Richard Thompson passe par Paris ce lundi, à la Java.
Dans la série des secrets les mieux gardés du merveilleux monde des musiques populaires, on frôle le scandale. Pourtant, le talent de ce virtuose des 2 guitares (aussi bien acoustique qu’électrique) ne suscite que le respect. [Et l’admiration en ce qui concerne Blog Up…et tout amateur de 6 ou 12 cordes en quête de lumières]. Parce que son jeu est sobre, limpide, précis, et fourmillant d’idées.
L’intérêt, par trop confidentiel qu’il suscite, n’est pourtant pas réservé au seul monde du folk-rock, d’où il a pris son envol à la fin des années 60 avec le Fairport Convention. Preuve en est l’-excellent- album hommage qui lui a été consacré il y a une petite dizaine d’années Beat The Retreat (1994) : avec, aux manettes, REM, Los Lobos, X, David Byrne, Dinosaur Jr. etc... Bref, une reconnaissance unanime de ses pairs.
Depuis, il poursuit assidûment, mais sans frasques médiatiques (divorce pénible  d’avec Linda T. mis à part), un parcourt sans aucune mauvaise note.
Enfin, avec Richard Thompson, la cerise sur le gâteau, c’est son humour, très british, très cinglant, très cultivé, et terriblement précis. Comme son jeu.
Lors d’une prestation au Cabaret Sauvage pour sa tournée précédente, il avait subjugué le public par son aisance, en donnant nous une leçon de 1000 ans de chansons populaires en 10 minutes, interprétant de la musique médiévale pour finir par un peu de musique suédoise et reprenant le Oops, I did it again (composé par un scandinave, il est vrai) popularisé  par Britney Spears…
Richard Thompson devrait être incontournable...
Quoique, plus égoïstement, tant que ce succès d’estime perdure, il peut continuer à produire des albums irréprochables (pochettes non comprises !!!) et nous enchanter avec des versions à échelle humaine de Shoot out the lights et autres Mingus eyes… Mais chez Blog Up, on préfèrerait le partager avec le plus grand nombre.

A ECOUTER ET A VOIR : des videos et une session chez NPR