Les mots de l'été # 1 : T-shirt

Depuis que le Rock existe, la préoccupation majeure de ses fans a été de montrer leurs différences par divers atours ou coiffures. Souvent en provoquant. On imagine facilement la réaction des américains face aux premiers rockabilly. La seconde préoccupation était de montrer sa filiation à tel ou tel mouvement face aux autres mouvements, d’où une variation des panoplies à l’infini où le fait de porter un blouson avec des boutons ou une fermeture éclair virait à l’affrontement musclé.

Dans le but, de faciliter la tache a ce petit monde, et en plus de faire de la pub à leurs groupes et un benef sur le merchandising, les promoteurs de tournées dans les années 70 ont commencer à vendre des T-shirts imprimes du nom ou logo de leurs protégés sur les lieux de concerts.

Le Hard Rock passe par là et les panoplies explosent. Le besoin de montrer sa rock-attitude devient urgent. Les logos doivent frapper et se montrer. Le fan expose son T-shirt avec fierté. A ce petit jeu, AC/DC est le grand vainqueur, et la simple vision d’un de ses T-Shirt évoque immédiatement les sons saturés des Gibson, les hurlements, la bière chaude,les grands espaces. On se surprend à remuer la tête et brailler « Let There Be Rock ».

Le tee-shirt doit s’acheter sur un marché, qu’il soit de vacances, dans la rue, ou dans un étal. On doit marchander et avoir la sensation d’avoir fait une super mauvaise affaire. La qualité du tissu n’est pas très bonne et le flocage va disparaître rapidement.

Carella