La petite boutique des Horrors

En 2006, seuls deux groupes ont fait vraiment fait parler d’eux à Londres : les dorénavant superstars Klaxons et The Horrors.

Tout de suite les Horrors ont suscité gêne et mépris : trop looké, trop revival, trop branchés, trop facile pour eux. Pourtant l’histoire de The Horrors est dans la grande tradition d’un certain rock anglais. De David Bowie aux Libertines, en passant par les Sex Pistols et les Smiths, c’est un peu toujours la même histoire dont les Horrors incarnent le dernier épisode.

L’adolescent Faris Rotter, victime de l’ennui provincial dans sa ville côtière s’immerge à fond dans la musique et les livres. Sa culture musicale est immense. Il part étudier à Londres et là il se réinvente, il devient ce dandy gothique qui vous énerve. Mais vous n’êtes pas le seul, il s’est sauvagement fait agresser l’été dernier dans son quartier de Whitechapel, à cause de son look. Etudiant à St Martin (très fameuse art-school londonienne), il la quitte une fois trouvé des acolytes. The Horrors sont nés, leurs premiers concerts déclenchent fanatisme et violence hostile.

Remarqués et signé par Loog records, les premiers singles de The Horrors pouvaient laisser penser à un croisement entre Jesus and Mary Chain et les Sonics. Maintenant, voici l’album : " Strange House " merveilleusement sous-titré " Psychotic sounds for freaks and weirdos ". Et là, c’est mission impossible pour Blog up : vous convaincre que ce groupe est plus qu’un look et un concept, plus qu’un coup créé par le label d’un ancien journaliste du NME qui a su garder des amis bien placés.

D’abord, tous les singles sont là et on remarque qu’ils ne sont pas tous identiques. Au fur et à mesure, on découvre même une certaine variété dans tous les morceaux. Ce qu’il faut retenir c’est que cet album n’est pas un disque de garage-rock, mais….. un remarquable album de post-punk moderne. Ca fait surtout penser à un croisement entre The Fall et les Blue Orchids (à cause de l’orgue) et The Rakes, avec moins de mélodies et plus de rage. Pas vraiment pop mais bien énervé. L’orgue est omniprésent, la guitare primitive mais efficace, les vocaux impressionnants, les chœurs dignes d’une BO de film d’épouvante sixties. L’album vous lamine bien la tête mais s’intègre parfaitement dans le décor nocturne de Whitechapel

Blog Up va être franc, tout l’album n’est pas bien, ni mémorable mais quand c’est bien, The Horrors atteignent la stratosphère. Ce sont de grands stylistes qui parlent à 2007 en utilisant l’univers très référencé de l’horror rock sixties (l’album commence par une reprise de Screaming Lord Sutch) et celui du post-punk. Le résultat est plus que probant. Faris Rotter est une star en devenir (à la Jarvis Cocker). Et à l’écoute de " Strange House ", Blog Up se sent bien en 2007. The Horrors : un groupe pour les weirdos et les freaks, un groupe pour vous.

Alexander Grove

En concert au point éphémère (Paris) le 11 mai prochain

À visiter : le site de The Horrors et son myspace

Comments

[i'm not okay]

haaaa the horrors mon gros coup de coeur du moment
je decouvre sa ya un mois je suis un peu dubitatif se groupe me laisse perplexe avec leur look decalé [que j'adore] mais je ne juge pas n'ayant etendu que l'excelent [choice] "gloves" je ne permet pas de jugé mais je me dit quand méme que je peut aimé

mais la avec l'album [import+chance] je decouvre vraiment se groupe et je me met a l'aimé
ils sont vraiment geniaux leur musique et vraiment psycadelique du presque jamais vu et la ces personnes qu'on peut consideré comme étrange deviennent des dieux

ces vrai que certain morceau sont un peu dison en dessous d'autre mais vraiment de pas beaucoup

2007 l'anné des horrors et des klaxons aussi