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28 janvier 2007

La punkette du dimanche : Blondie

Sans_titre_1Après avoir chanté au sein des légendaires Stilettos, Deborah Harry forme en 1974, avec son boy-friend guitariste Chris Stein, le groupe Blondie. La formation (dont le line-up reste plutôt stable au fil des ans) connaîtra de nombreux succès en abordant divers styles musicaux. En effet, si Blondie est historiquement rattaché à la scène punk new-yorkaise des années 70, c’est bien le tube ultra-pop-disco Heart of Glass qui fera connaître le groupe dans le monde entier dès 1978.

Mais c’est l’artiste Debbie Harry, ex-Bunny et serveuse au Max’s Kansas City, première (et unique ?) sex-symbol punk, qui nous intéresse ce dimanche car, outre la musique, la blonde peroxydée était surtout un personnage incontournable du petit monde arty-branché-punk-new wave gravitant autour du mythique CBGB’s, l’amie de tous et de toutes (certains prétendront que son physique forçait l’amitié !?), faussement aguichante, vraie chanteuse plutôt que braillarde opportuniste, mais sincèrement rebelle et moderne, drôle et généreuse.

Le premier album de Blondie sort en pleine euphorie punk, entre le survitaminé Ramones et le pop-punk-world Talking Heads. On y sent déjà le potentiel du groupe à composer et jouer différents styles, contient quelques titres évidents comme les entraînants X offender et In the sun ou la ballade In the flesh, sonne globalement plus pop-rock que punk-rock, a la fraîcheur et l’énergie de début de carrière et tient assez bien la route 30 ans après. De bonnes raisons pour ressortir ce disque de derrière les fagots et égayer un dimanche… atomique !

L'avis de Doc Reggae (alias Bruno ‘In the City’ Blum) 

Je portais un imper noir avec son portrait sérigraphié en rose bonbon  sur le cul. Un soir elle était dans le couloir désert de la sortie de  l'Electric Ballroom d'où je sortais avant la fin d'un concert, et  elle m'a vu passer. Ça lui a fait drôle de me voir avec son portrait  sur le derrière je suppose. J'étais beau mec quand j'avais vingt ans,  elle m'a souri, je l'ai branchée. Elle était seule. Je ne sais pas ce  qu'elle foutait là. On a parlé. J'étais pas sûr de moi. Je lui ai  touché sa mèche, qu'elle avait dans les yeux. Elle a encore souri.  J'étais chaud, mais elle a fini par se barrer et me planter là sous  la pluie à Camden Town. 

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