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25 décembre 2005

Alain Peters est peut-être un nom qui ne vous dit

alain_peters

Alain Peters est peut-être un nom qui ne vous dit rien. Mort à 43 ans d’une crise cardiaque, ce chanteur est à l’origine de la renaissance du Maloya, rythme ternaire qui accompagnait le chant des esclaves dans les plantations de l’île de la Réunion.
Il s’est très tôt tourné vers la musique, dès l’âge de 13 ans et n’a pas poursuivi ses études au-delà de la classe de seconde. Happé par la pop musique au milieu des années 60, il s’est d’abord illustré au sein de groupes tels que Les Lords ou Pop Décadence jouant au gré des bals organisés dans l’île avant de prendre le virage du rock progressif  au travers d’un groupe dénommé les Caméléons adepte de bœufs psychédéliques permanents. A cette époque ses influences étaient à aller chercher du côté de Led Zeppelin et Hendrix.
Rongé par l’alcool, problème dont il ne s’est jamais vraiment débarrassé, il s’était tourné vers l’étude de la philosophie hindou et de la poésie préalable à une prise de conscience progressive de sa créolité qui allait lui permettre de retrouver une seconde jeunesse musicale. Seuls les enregistrements de cette période restent aujourd’hui disponibles et encore, ils se comptent sur les doigts de quatre mains. S’accompagnant d’une Tabamka (guitare sahélienne), Alain Peters chante ce que pour faire court on pourrait appeler du blues.
A défaut de se considérer comme un bon parolier, il se définissait comme un paraboleur. Son influence poétique se retrouve aujourd’hui chez des chanteurs comme Danyel Waro et René Lacaille qui l’ayant soutenu au cours de sa vie, perpétuent sa mémoire au travers de leur musique depuis dix ans déjà.

A ECOUTER : des extraits de Paraboler et de l'album hommage

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