Vendredi 18 novembre, au New Morning où Fantazio,

Vendredi 18 novembre, au New Morning où Fantazio, l’homme contrebasse se produisait. Placé sous le signe du rockabilly, la contrebasse répondait dans un premier temps au soubassophone. Bien que proche par leur sonorité, le dialogue s’installait entre les deux instruments. Aussi à l’aise dans les très graves que dans les aigus, la voix de Fantazuio faisait le reste. Puis au cours du premier set apparurent une guitare, une batterie, un saxophone et des jouets pour adultes avec pour finir deux chansons slam plutôt malignes interprétées par le grand corps malade (nouvel intervenant).
Le second set débutait par une projection vidéo sur un drap tendu sur le devant de la scène par deux comparses. Bien que plus brouillon, on vit quand même de belles choses sur scène avec l’intervention d’une chanteuse japonaise Emiko Ota sur Anata wa ibiki o kakimasuka et l’adjonction au gré des morceaux d’instruments tels que le cymbalom, le violoncelle ou encore le tuba.
Mais ce qui a paru le plus impressionnant à Blog Up est la profusion musicale qui se dégageait de cet ensemble capable de passer de l’afrobeat au rock en enchaînant sur quelques rythmes reggae, cheminant sur les sentiers du blues ou esquissant quelques rythmes caribéens et la grande maîtrise de toutes ces harmonies.
Fantazio et ses amis se sont fait plaisir, nous l’ont fait partager et ce sans concession n’en déplaise à certains déçus d’une prestation qu’ils auraient voulu plus jazz et/ou électro.
Ah, le formatage des oreilles.

A ECOUTER : des titres en écoute sur le site de Fantazio