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blog up
5 septembre 2005

En septembre 2004, Blog Up était à Londres et

18zm

En septembre 2004, Blog Up était à Londres et avait vu The Rakes dans un club, entre deux autres groupes dont il n’a pas retenu les noms. Pourquoi ? Parce que The Rakes était impressionnant. Imaginez un croisement entre Ian Curtis et le jeune Jarvis Cocker, look réparateur de photocopieurs, accompagnés par les Buzzcoks toute première période. Blog Up avait noté dans un coin de sa tête : The Rakes : à surveiller. Un an et quelques singles plus tard, voici leur premier album  Capture / Release. Après enquête, Alan Donohoe, le chanteur des Rakes, n’avait pas entendu parler de Joy Division. Pour lui, les débuts du rock, c’est les Strokes. Et leur image un peu austère ? Un hasard. Mettons que les Rakes ne connaissent que les Strokes et aussi Franz Ferdinand pour ces fantastiques lignes de basse qui font danser les filles. Blog Up pense qu’ils ont quand même fait un détour par la médiathèque pour y emprunter du Joy Division, du Buzzcoks et du Gang of Four. Médiathèque est ici employé volontairement car la légende veut que The Rakes lisent des livres. Alan Donohoe se serait, par exemple, plongé dans Ulysse d’Homère après s’être préparé en lisant une dizaine de livres traitant du thème Comment lire Homère ?. A cette excellente question, Capture / Release fournit un élément de réponse. On peut lire Homère au pub car voici l’élément central de la vie des Rakes. Même que le NME a donné une page au chanteur ou il y exalte le pub comme pilier de la culture britannique. C’est vrai que c’est bien les pubs mais aussi dangereux : on peut se réveiller chez une inconnue qui est (désolé) «verweight» (the Guilt sur l’album). Sans plaisanter, avec exactement le même background, et sans leur folie destructrice, que The Others, The Rakes s’impose malgré une impression d’uniformité à la première écoute. Le son est fantastique, et les nuances de l’album se découvrent progressivment. C’est un disque malin aux influences citées plus haut mais vraiment dans le même registre que les Strokes, très mélodieux mais dans la subtilité. Capture / Release est vraiment un produit de son époque qui peut s’imposer dans votre discothèque plus que des réputés classiques. Son charme vient qu’il ne se laisse pas dévoiler du premier coup. Ou alors c’est la bière. Cheers.

A ECOUTER ET A VOIR : le nouvel album Capture / Release

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Commentaires
S
J'ai critiqué leur album sur mon blog, et dans un élan de générosité, je leur ai mis 4(/10)... Je les trouve incroyablement "surfaits", et après plusieurs écoutes, je n'ai toujours pas trouvé ce qu'on leur trouvait. Dans un style pas si lointain, je préfère largement Interpol.
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